L’oriflamme représente une tête d’auroch : Espèce de taureau sauvage, ancêtre probable des bovins actuels, à présent disparu et qu’on appelle aussi « boeuf urus » et « ure ». Avec à peu près deux mètres au garrot, l’auroch présentait une taille plus importante que les races actuelles de bovins. Note historique sur la période Lorsque l’on parle des Gaulois, on pense tout de suite à Vercingétorix qui est nommé chef des Avernes en -52 et mort en prison à Rome en -46 donc bien après le village de la Tène moyenne présenté au Mont Cornu. Cette période est l’apogée de la culture Celtique. En -386 il faut souligner la défaite des Romains face aux Sénons sur l’Allia. 30 000 Celtes menés par Brennus rançonnent Rome. La civilisation Celtique de la Tène atteint les Balkans, la Grèce (prise de Delphe en -270), l’Asie Mineure (Galates en -275), la Gaule toute entière (entre la Garonne et la Seine, -500), l’Italie, l’Espagne (Celtibères -500) Cette période se caractérise par des changements dans de nombreux domaines : – l’Habitat : les sites ouverts sont plus nombreux et apparait un nouveau type, l’oppidum (agglomération fortifiée), – les activités : la métallurgie du fer se développe. – l’apparition de la monnaie – le passage de l’inhumation à l’incinération traduit également des changements dans le domaine des mentalités, La Gaule, à la veille de la conquête romaine, est un pays d’alternance de forêts, de plaines cultivées, de bocages et de cités fortifiées, sillonnés de route, pour certaines empierrées, donc d’un espace densément mis en valeur, loin des clichés légués par les historiens du passé.
Avant d’entrer sur le 1er village, nous pouvons apercevoir des enclos pour accueillir des moutons et des porcs. Chaque village possédait son propre jardin; celui-ci est composé d’anciens légumes et de céréales, des fèves et des lentilles… Les Gaulois étaient de bons agriculteurs.
CARNOBRIGA
– 5 Point important, pour les villages Gaulois « le portique», l’Arc de triomphe, le culte de la tête coupée. Chaque village possédait un portique en troncs taillés à l’herminette sur lequel pouvaient être exposées des têtes de personnages importants, de guerriers, ou d’ennemis, mais aussi des têtes d’animaux.
Presqu’île cultuelle : Dans chaque village il y avait un lieu de culte, il est représenté sur la presqu’ile de l’étang avec la déesse Sequana. Les gaulois avaient plusieurs dieux souvent liés aux saisons et la nature.
Le Grenier collectif : C’’est un habitat construit en tronc de bois brut sur pilotis, afin de protéger la réserve et le « garde-manger » des rongeurs. Le toit est fabriqué en bardeaux de chêne, avec en soutien des branches de noisetiers liées avec du sisal (ficelle). Les murs sont palissés avec des planches en aulne. On y stockait principalement du blé, du seigle…
Maison annexe : Maison d’habitation prévue pour accueillir une famille de 4 à 6 personnes.Le sol est en terre battue, le toit est en chaume et son faite est composé d’argile et de végétation pour l’étanchéité. Les murs sont en torchis (malaxage de paille, d’eau et d’argile).La particularité de la maison gauloise : elle n’a pas de fenêtre. Une pièce unique : avec un endroit pour le repas, une paillasse posée près du foyer à même le sol, avec une ouverture dans le toit pour l’évacuation de la fumée (qui pouvait être fermée l’hiver par des peaux de bêtes). La charpente est en bois brut écorcé et constituée de tenon mortaise. Ce type d’assemblage est solide, fiable et peut se passer d’éléments de fixation (vis, clous, chevilles…). A droite, vous pouvez remarquer l’ébauche d’un métier à tisser.
Ateliers tissage et cuir : Dans ces ateliers à ciel ouvert les artisans travaillaient et vendaient leurs produits.
La grande maison du chef gaulois : Cette maison est beaucoup plus grande que celle que nous venons de découvrir récemment, elle était occupée par des personnes nobles (chef du village) qui possédaient des serviteurs. Ce qui est remarquable pour cette maison, c’est sa hauteur avec une structure de charpente impressionnante. Elle possédait un plancher à l’étage qui servait de grenier. Vous remarquez aussi que les 2 poteaux centraux sont posés à même sur des schistes contrairement aux poteaux extérieurs insérés dans le sol, la raison est que lors des fouilles archéologiques nulle trace de ces poteaux centraux n’a été trouvée.
Atelier forge: Chaque village représenté au Mont Cornu possède sa forge, car dans les Ardennes la métallurgie a été omniprésente au cours des âges. Les gaulois étaient de très bons forgerons. Pour l’anecdote, malgré l’aide d’outils et techniques numériques, il a été très difficile de reproduire un bouclier très ouvragé découvert lors de fouilles archéologiques. La toiture de la forge est composée de bardeaux de chêne et d’aulne pour l’auvent.A remarquer la présence d’un comptoir qui pouvait servir à la vente des produits fabriqués.
Atelier et maison du potier gaulois : Le Gaulois était très bon artisan ; la poterie se fabriquait à la main avec un tour entrainé manuellement ou au pied (roue).
Bas fourneau : Il est prévu un bas fourneau pour les coulées de la forge.
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