Nous sommes dans la période du Haut Empire. Avant d’entrer dans le village Gallo-romain, vous pouvez découvrir son jardin d’agrément composé de fruits rouges.
Dès l’entrée dans le village, on remarque une différence notable avec le village Gaulois, il est organisé suivant un plan d’urbanisme rectiligne, remarquez la rue principale qui était fréquemment pavée avec les habitats de part et d’autre.
Grande maison : La maison est constituée de murs en pierre et de mortier comportant des arases de briques qui servaient de décors mais qui permettaient aussi aux maçons de maintenir le niveau. Les joints sont réalisés avec du mortier mélange de chaux et de briques ou tuile pilées.

La toiture est en tuiles ornée au sommet par des épis en forme de pomme de pin et en bordure avec des antéfixes (visages décoratifs). Les fenêtres sont hautes pour faire entrer la lumière mais surtout par peur des voleurs. Elles sont obstruées par des petits carreaux en verre coloré. A l’intérieur, vous découvrez une pièce à vivre commune, des chambres (les séparations sont en torchis enduits avec des sous-bassement en pierre qu’on ne retrouve pas dans les maisons gauloises). Les murs sont enduits et revêtus de fresques, le sol en mortier et morceaux de brique a été lissé et comporte en son centre une mosaïque à l’effigie de l’oriflamme. La charpente est très massive en bois équarri.

Atelier classique d’un cordonnier : Petit atelier, avec des fenêtres, couvert en ardoises (deux sites Ardennais, Rimogne et Fumay).
La Forge Gallo-Romaine : les sous-bassement sont en pierre, les murs pleins sont aussi en torchis et la toiture en ardoise : une surface de vente (galerie) et un comptoir. Une grande hauteur de bâtiment, une charpente plus sophistiquée (linteaux, arêtier, arbalétrier de bois)

La maison du vannier : Ensuite nous voilà devant l’atelier vannerie, les Gallo-Romains travaillent bien l’osier ; prévu pour un atelier, une habitation, et un lieu de stockage. Le toit est en ardoises (ardoises anciennes récupérées chez des couvreurs).

Appentis ânes : Appentis pour les ânes et les charrettes avec couverture en planche d’aulne.

Le moulin :Juste derrière en aperçoit les vestiges d’un vieux moulin médiéval avec un projet de reconstruction d’un moulin hydraulique romain et au-dessus la présence d’un puits médiéval.

Vignes : Une fois passé la passerelle qui enjambe le ruisseau, vous pouvez découvrir une plantation de vignes. Les romains foulaient les grappes avec les pieds pour faire du vin. A titre indicatif les Gaulois avaient inventé le tonneau.

Le fanum : En continuant la visite, on s’arrête près du tronc coupé d’un chêne mort qui menaçait de s’écrouler sur le village Gallo-Romain ; il est prévu de faire une sculpture de l’empereur Romain Marc Aurèle.

Le camp Romain :  Cette zone est réservée au campement itinérant. Il faut imaginer que le camp Romain était délimité d’un fossé suivi d’un talus de 3 m de haut équipé de pieux. Le principe de l’installation du camp est méthodique, ce qui permet une construction très rapide. Le tribun et les centurions chargés de l’établissement du camp arpentent le terrain et fixent l’emplacement du prætorium (la tente du général), carré de 60 mètres de côté. Le drapeau blanc planté à cet endroit sert de repère autour duquel s’organise tout le camp.